Protection des gorilles, des singes, des chevaux, des chiens, interdire le braconnage, la barbarie animale, ou encore la vivisection, c’est le combat de ces femmes, inspirantes et courageuses qui ont donné leur vie à des fins de recherche et de protection des animaux.
Dian Fossey
Une figure emblématique dans la cause animale qui a donné sa vie afin de protéger les gorilles.
Dian est une primatologue américaine, qui est spécialisée dans l’étude du comportement des gorilles de l’Est. Elle a étudié le comportement de ces singes au cœur des forêts du Rwanda et s’est battue durant toute sa vie afin de les protéger et arrêter le braconnage afin de sauver cette espèce menacée.
Son combat lui coûtera la vie, elle est assassinée dans sa hutte en décembre 1985 au Rwanda, son assassin est toujours inconnu à ce jour.
Elle a publié ses mémoires, Gorilles dans la brume, qui a par la suite été adaptée cinématographiquement en 1988, son rôle est interprété par Sigourney Weaver.
Dans ses mémoires, Dian écrit qu’elle est témoin d’atrocité liée aux conditions de vie des Gorilles, qui sont capturés puis vendu à des zoos, et lorsqu’ils ne vont pas finir leur vie en captivité, ils peuvent être vendus comme des trophées : ils leur coupent la tête et les mains et sont vendus sur le marché des touristes. Évidemment, les gorilles essaient de protéger leurs petits et finissent bien souvent par perdre la bataille et finissent par mourir…
JANE GOODALL
“Instantanément, j’ai compris que je vivais réellement mon rêve. Je sentais déjà que j’appartenais à ce Nouveau Monde de la forêt. Que je me trouvais là où je devais être”, femme extraordinaire qui a consacré sa vie à la protection des chimpanzés.
Jane est la première à avoir observé et rapporté que les chimpanzés utilisent des outils pour s’alimenter. Ses travaux ont profondément transformé la compréhension des rapports entre les êtres humains et les animaux.
C’est en 1977 que Jane a fondé l’institut Jane Goodall qui promeut la recherche et la protection de la faune et de la biodiversité.
Elle est récompensée par différentes distinctions notamment celui de “messagère de la paix”, qu’elle a reçu en 2002 par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan.
Vous pouvez retrouver son incroyable parcours, dans un documentaire, « Jane », avec notamment des images d’archives du National Géographic, où l’ont retrouve le portrait d’une femme, courageuse et féministe à une époque où les inégalités étaient omniprésentes.
LIZZY LIND AF HAGEBY
Lizzy co-écrit un texte accusant des scientifiques et chercheurs d’avoir disséqué un chien vivant à des buts d’expérience scientifique, acte aussi appelé « Vivisection ».
« Un grand chien, maintenu sur le dos sur une table d’opération est emmené dans la salle de conférence par le responsable de la démonstration accompagné de son assistant de laboratoire. Ses pattes sont attachées à la table, sa tête est fermement maintenue selon la procédure habituelle, et il est solidement muselé. Une large incision a été faite sur le côté de son cou, dévoilant une glande. L’animal montre de nombreux signes de souffrance intense : il lutte, il soulève encore et encore son corps de la table et essaie désespérément de se libérer. »
Elle s’est battue toute sa vie contre cette pratique, et a fondé en 1906 : Animal Defence and Anti-Vivisection Society ainsi qu’un immense sanctuaire animal à Dorset en Angleterre en 1954.
Aujourd’hui plusieurs réglementations nationales et internationales rendent l’usage de l’anesthésie obligatoire lors des vivisections, et les défenseurs.es des droits des animaux se battent toujours pour qu’elle soit totalement interdite partout dans le monde.
Lors de la Première Guerre Mondiale, Lizzy af Hageby faisait partie de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté et créa des hôpitaux vétérinaires pour les chevaux blessés sur les champs de guerre, et avec la coopération du gouvernement français, elle créa Purple Cross Service pour les chevaux blessés. En plus de la vivisection, Lizzy s’est battue pour les chevaux notamment leur vente dans des abattoirs, protester contre des sports cruels notamment la chasse aux hases….
L’association Peta souhaiterait que l’espace médiatique se focalise sur le triste sort des femelles.
« Dans notre société actuelle fondée sur le spécisme, les animaux femelles sont traités comme de vulgaires machines de reproduction. Elles sont inséminées de force et à répétition dans les industries du lait, de la viande et des œufs, ainsi que pour la production de cuir, de fourrure et d’autres peaux animales, et dans l’élevage d’animaux destinés à subir d’atroces tests dans les laboratoires, et puis tuées de manière terrifiante lorsqu’elles ne sont plus jugées utiles. »
Iris Douzet, Peta